Gaubre’Trail 2025

Le Gaubre’Trail 2025, ancré au cœur du bocage vendéen, offre une immersion intense dans une nature préservée, entre forêts denses, sentiers de terre, chemins gravillonnés et ruisseaux sinueux. En m’élançant sur ces tracés lors de l’édition précédente, j’ai été frappé par la diversité du terrain : tantôt souple et roulant à travers champs dégagés, tantôt plus technique et glissant sous les feuillages humides en sous-bois. Ce trail s’adresse aussi bien aux coureurs aguerris en quête de rythme que ceux qui, comme moi à mes débuts, veulent tester leur condition sur un format accessible. Les paysages, quant à eux, offrent une succession de cartes postales rurales : traversées de hameaux typiques, passages à proximité de l’étang de Landebaudière et vue imprenable sur le château éponyme, point de départ et d’arrivée des parcours. On y court autant pour la performance que pour le plaisir des yeux et l’ambiance chaleureuse d’un événement à taille humaine.

Les différentes distances

Les courses de trail de la Cote d’Opale propose de nombreux formats, chacun exigeant à sa manière, mais tous ancrés dans un terrain de bord de mer. Voici une présentation condensée des principales épreuves du week-end.

Trail de La Gaubretière : 10 km

La plus courte distance, le 7 km, propose un dénivelé de +100 m. C’est un format idéal pour les coureurs débutants ou ceux qui souhaitent reprendre en douceur après une pause estivale. J’y ai vu beaucoup de jeunes et de familles lors de ma participation l’an dernier. Le terrain y est souple, peu technique, mais reste exigeant sur le plan du rythme.

Trail de La Gaubretière : 14 km

Vient ensuite le 14 km, une distance intermédiaire avec +200 m de dénivelé. Le tracé emprunte davantage de portions boisées et propose quelques relances techniques, en particulier après les franchissements de petits cours d’eau. J’ai personnellement trouvé ce parcours très équilibré, entre effort physique et plaisir visuel.

Trail de La Gaubretière : 21 km

Pour les plus aguerris, le 21 km, avec ses +300 m de D+, constitue un défi exigeant mais accessible. Lors de ma participation, j’ai particulièrement ressenti l’usure progressive causée par l’enchaînement de montées douces, sans véritable répit. Le tracé déroule une succession de bosses et de faux plats montants typiques du bocage vendéen. La gestion de l’allure devient primordiale pour éviter de s’épuiser trop tôt, surtout lorsque les sentiers alternent entre chemins en terre souple et passages plus caillouteux.

Trail de La Gaubretière : 42 km

Enfin, la distance reine, le 42 km, baptisée Trail Hyper U Les Herbiers, affiche un dénivelé positif de 750 m, sur une boucle unique. C’est un véritable trail longue distance, qui s’adresse aux coureurs entraînés, capables de maintenir un effort constant sur plusieurs heures. Ce tracé propose une variété de terrains et de passages forestiers parfois piégeux après la pluie.

© facebook Gaubre’Trail

Informations pratiques sur le trail du Cote d’Opale

Le Gaubre’Trail 2025 aura lieu le dimanche 7 septembre à La Gaubretière (Vendée), avec un départ et une arrivée situés au parc de Landebaudière, près du château. L’endroit est facile d’accès, avec stationnement à proximité. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’à fin août, mais les places partent vite, notamment sur les formats de 14 et 21 km. En 2024, plus de 800 participants étaient au rendez-vous. Le retrait des dossards s’effectuera sur place le samedi après-midi et dès 7h00 le dimanche. Il n’y aura ni vestiaire, ni consigne, prévoyez donc de quoi vous organiser. Côté ravitaillements, l’organisation prévoit deux postes sur le 21 km, un sur le 14 km et un à l’arrivée pour toutes les distances. Le 42 km dispose, quant à lui, de quatre ravitaillements répartis de manière cohérente sur le parcours.

Comment se préparer pour réussir le Gaubre Trail ?

Réussir le Gaubre’Trail demande une préparation ciblée, car bien que les distances proposées restent accessibles, la nature du terrain et les conditions de course peuvent rapidement mettre les organismes à l’épreuve. Je parle ici en connaissance de cause : lors de ma première participation à l’épreuve de 21 km, j’avais sous-estimé l’enchaînement de faux plats montants et de sentiers humides, pourtant typiques du bocage vendéen.

En septembre, le sol peut être durci par l’été ou, à l’inverse, rendu glissant par une pluie récente. Les appuis ne sont donc jamais totalement stables. J’invite tous les participants à intégrer, dès la préparation, des séances en terrain varié : single tracks, relances en forêt, dévers. Un travail spécifique sur la proprioception et les changements de rythme est, à mon sens, essentiel.

L’événement se déroulant le 7 septembre, il faudra également tenir compte de la météo souvent changeante à cette période. Les températures moyennes tournent autour de 17°C, mais peuvent facilement grimper en pleine matinée, surtout pour ceux qui s’élancent sur les longues distances. La gestion de l’hydratation devient donc cruciale, en particulier sur le 42 km, qui, avec ses 700 mètres de dénivelé positif, sollicite fortement les réserves énergétiques. Concernant l’entraînement, voici l’approche que je conseille selon les formats :

• Pour le 7 km, un coureur occasionnel pourra s’en sortir avec 2 sorties hebdomadaires, en alternant footing souple et travail de VMA courte. C’est un excellent format pour découvrir la discipline.
• Le 14 km, avec ses +200 m de D+, nécessite 3 séances par semaine, dont une en côtes et une sortie longue progressive (1h15 à 1h30) et/ou rando course.
• Le 21 km impose un volume de 3 à 4 sorties, en intégrant des enchaînements de bosses et de descentes. J’ajoute personnellement une séance de renforcement musculaire, notamment pour les quadriceps, car les relances dans les chemins creux fatiguent rapidement.
• Enfin, pour le 42 km, il est impératif de suivre un plan structuré sur 8 à 10 semaines, incluant des sorties longues de plus de 2 heures, du dénivelé positif cumulé (au moins 1000 m hebdo), et une stratégie nutritionnelle bien testée à l’entraînement. Le parcours est exigeant, mais pas extrême : une régularité dans l’effort et un bon mental suffisent à le dominer.

Anticiper les spécificités de cette course, adapter son entraînement au relief local et gérer ses efforts en fonction de la météo sont, selon moi, les trois piliers d’une participation réussie au Gaubre’Trail.

Quelle chaussure prévoir pour ce trail ?

Pour affronter les sentiers variés du Gaubre’Trail — alternant terre battue, zones boisées humides et graviers — je recommande des chaussures offrant à la fois accroche et stabilité. Personnellement, j’ai couru ce trail avec les Salomon Sense Ride 5, polyvalentes et confortables sur terrain mixte. Les Hoka Speedgoat 6, avec leur amorti généreux et leurs crampons agressifs, sont également un excellent choix, notamment sur le 21 ou le 42 km. Enfin, pour ceux qui privilégient la légèreté et le dynamisme sur le 7 ou 14 km, les Saucony Peregrine 15 offrent un très bon compromis.

© facebook Gaubre’Trail

Résultats Gaube trail 2024

Résultats course du trail de 7 km

Résultats course du trail de 14 km

Résultats course du trail de 21 km

Résultats course du trail de 28 km

Que visiter en Vendée lors de votre week end trail ?

Participer au Gaubre’Trail, c’est aussi l’occasion idéale de découvrir la richesse du patrimoine vendéen, en profitant du week-end pour explorer les environs. En tant que traileur curieux, je prends toujours le temps, après l’effort, de m’imprégner de l’histoire locale et de savourer ce que la région a à offrir.

La Gaubretière ne déçoit pas à ce niveau. Le site même de la course, le château de Landebaudière, mérite qu’on s’y attarde. Datant du XVIIIe siècle, il abrite aujourd’hui une médiathèque et propose régulièrement des expositions temporaires. L’architecture classique du bâtiment contraste agréablement avec le cadre verdoyant du parc, que l’on traverse en course. Situé à moins de 5 minutes à pied du centre du village, il est parfait pour une visite en famille.

À 20 minutes en voiture, le célèbre Puy du Fou s’impose comme une étape incontournable. Élu plusieurs fois meilleur parc à thème du monde, il propose des spectacles historiques grandioses, mêlant cavaliers, effets spéciaux et reconstitutions épiques. 

Pour ceux qui préfèrent la nature, je recommande une escapade sur l’île de Noirmoutier, à environ 1 heure de route. Accessible par le pont ou le passage du Gois à marée basse, elle offre plages, marais salants, et sentiers côtiers idéaux pour une récupération active.

Enfin, pour les amateurs de patrimoine religieux et local, l’abbaye de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, classée monument historique, se trouve à environ 45 minutes au nord-ouest. L’ambiance paisible du site contraste agréablement avec l’intensité de la course du dimanche matin.

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